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Spekulatioun, Wunnengsnout, Präisexplosioun:
Verantwortung iwwerhuelen!
Die Wohnungspolitik in Luxemburg ist ein Desaster. Zu wenige Wohnungen und zu hohe Preise führen zu einem Wohnungsnotstand, zu Aussiedlung, zu wachsender Armut und übermäßiger Verschuldung. Parallel stehen Häuser leer, Luxusimmobilien boomen und Spekulanten kassieren Gewinne ein.
Das Wohnungsbauministerium ist seit Jahren strategielos und verstrickt sich in personelle Wirren. Folgenlose Absichtserklärungen und wirkungslose Maßnahmen zeigen, dass auch diese Regierung nicht bereit ist Verantwortung zu übernehmen. Laut aktuellen Schätzungen des LISER fehlen pro Jahr bis zu neue 3.000 Wohnungen um dem Bedarf gerecht zu werden. Auch an der Landesplanung (sektorale Pläne) scheitert die Regierung, u.a. wurden ungeeignete Stellen mit extrem hohen Flächenverbrauch und schlechter Transportanbindung dem Wohnungsbau zugewiesen.
Gründe für die Wohnungsnot
Die Gründe des Wohnungsnotstand liegen aber nicht nur in den Versäumnissen der Verantwortlichen, sondern hat auch ideologische Gründe. Zur Lösung setzt auch die aktuelle Regierung ausschliesslich auf den freien Markt. Anstatt über den öffentlichen Wohnungsbau wirklich Verantwortung zu übernehmen, subventioniert die Politik profitorientierte private Bauträger (Promoteure). Kein Wunder also, dass nicht bedarfsgerecht gebaut wird, keine bezahlbaren, keine alters- und behindertengerechten Wohnungen geschaffen werden: der Wohnungsmarkt orientiert sich an den Reichen.
Regierung und Finanzplatz locken beispielsweise vermehrt sogenannte (U)HNWI – Menschen mit über 30 Millionen € Privatbesitz – samt Wohnsitz nach Luxemburg um ihnen hier steuerliche Vorteile garantieren zu können. Die so entstehende Nachfrage nach teuren, platzraubenden und zentral gelegenen Luxusvillen und -wohnungen wird von den privaten Bauträgern wegen der Gewinnmargen natürlich wesentlich lieber bedient als der Markt für Normalverdiener, junge Menschen und Familien.
Neben der Marktgläubigkeit verhindern auch die veralteten Gesellschaftbilder eine verantwortungsvolle Wohnungspolitik in Luxemburg. Die Regierung setzt auf Einfamilienhäuser und subventionierten Privatbesitz, wobei der Grundsatz “Eigentum verpflichtet” in Luxemburg nicht zu gelten scheint. Für Mehrgenerationenhäuser, Wohngemeinschaften und Wohnungsbaugenossenschaften fehlt sogar der gesetzliche Rahmen.
déi Lénk fordern ein radikales Umdenken. Der bestehende Wohnraum muss endlich genutzt und der Notstand mit öffentlich durchgeführten Bauprojekten bekämpft werden. Wirklich Verantwortung übernehmen heißt auch Politik nicht nur für Bauherren und Eigentümer*innen, sondern auch für Mieter*innen zu machen.
Die Wohnungspolitik ist für déi Lénk ein wesentlicher Schlüssel zu mehr sozialer Gerechtigkeit.
Wohnpolitik ist Sozialpolitik
– Es geht um Armutsbekämpfung: Die Steigerung der Wohnkosten ist ein zentraler Grund warum hier im Land immer mehr Menschen unter die Armutsgrenze rutschen (30,7% der Mieter*innen sind laut STATEC betroffen).
– Es geht um Flüchtlingsunterbringung: Es ist unerträglich, dass das reichste Land Europas Flüchtlingen keine würdevolle Unterbringung bieten kann.
– Es geht um den Kampf gegen Obdachlosigkeit (Die in starkem Zusammenhang mit Wohnungslosigkeit steht).
– Es geht auch um Transportpolitik: Da immer mehr Menschen weit entfernt von ihrem Arbeitsplatz leben müssen wächst auch die Belastung des Transportsystems
– Es geht auch um die Lohnpolitik und die Arbeitsbedingungen der Menschen in dem durch Schwarzarbeit und Skandalen durchwühlten Baugewerbe.
– Es geht darum die Gentrifizierung des Landes und der Großregion zu stoppen. Immer mehr einkommensschwache Menschen werden an die beziehungsweise über die Grenzen des Landes hinaus getrieben, da sie sich den Luxus ‘Wohnen in Luxemburg’ nicht mehr leisten können. ca. 10.000 Luxemburger*innen mussten sich bereits jenseits der Grenze eine Wohnung suchen.
Die aktuelle Regierung ist, wie bereits die davor, offensichtlich nicht fähig eine einheitliche und wirksame Strategie für eine verantwortungsvolle Wohnungspolitik vorzulegen. Dabei geht es geht es um nichts Geringeres als um ein gutes und würdevolles Lebens aller Menschen unserer Gesellschaft. déi Lénk werden nicht länger abwarten und bringen deshalb nun einen konkreten Plan ein.
Weiterlesen: Die konkreten Vorschläge von déi Lénk
Assumer la responsabilité!
La politique du logement menée au Luxembourg est un véritable désastre. La pénurie de logements conduit à une situation d’urgence, une émigration, une augmentation de la pauvreté et un endettement excessif. En même temps, des maisons restent vides, l’immobilier de luxe est en pleine croissance et les spéculateurs encaissent des gains.
Le ministère du logement est sans stratégie depuis des années, et s’empêtre dans des remous d’ordre interne. Les déclarations d’intention restées sans suites et des mesures sans effet montrent bien que ce gouvernement-ci n’est pas non plus prêt à assumer ses responsabilités. Selon des estimations actuelles du LISER, il manque chaque année près de 3 000 nouveaux logements pour répondre aux besoins. Le gouvernement est aussi en échec au niveau de l’aménagement du territoire (plans sectoriels), comme des lieux inadaptés ayant une occupation des sols extrêmement élevée et étant mal reliés aux transports en commun ont été affectés à la construction de logements.
Raisons de la crise du logement
Pourtant, la crise du logement n’est pas uniquement due aux négligences des responsables, mais repose aussi sur des raisons idéologiques. Le gouvernement actuel ne mise que sur le marché libre pour résoudre ce problème. Au lieu d’assumer réellement ses responsabilités en construisant des logements publics, la politique subventionne des promoteurs privés, dont le seul objectif est le profit. Il n’est en fait pas surprenant qu’on construise sans tenir compte des besoins, et qu’aucun logement à prix abordable ou destiné aux personnes âgées ou aux besoins spécifiques ne sorte de terre : le marché du logement est orienté vers les riches. À titre d’exemple, le gouvernement et la place financière attirent toujours plus d'(U)HNWI (des gens très fortunés) en tant que résidents au Luxembourg, et leurs garantissent des avantages fiscaux. La demande pour des villas et des logements de luxe – couteux, encombrant et en situation centrale – en résultant sont privilégiés par les promoteurs privés, au détriment des personnes à revenus moyens, des jeunes et des familles.
Outre la crédibilité commerciale, des images obsolètes de la société empêchent également la mise en œuvre d’une politique du logement responsable au Luxembourg. Le gouvernement mise sur les maisons unifamiliales et la propriété privée subventionnée, et le principe allemand dit “Eigentum verpflichtet” (propriété oblige) ne semble pas s’appliquer au Luxembourg. En ce qui concerne les logements multi-générationnels, les collocations et les coopératives d’habitation, il n’existe même pas de cadre légal.
déi Lénk exige donc une réorientation radicale. L’espace habitable existant doit enfin être utilisé, et cette situation d’urgence doit être abordée par des projets de construction publics. Assumer véritablement ses responsabilités ne signifie pas seulement d’appliquer une politique favorable aux promoteurs et aux propriétaires, mais aussi aux locataires.
Pour déi Lénk, la politique du logement est une des clés essentielles pour arriver à plus de justice sociale.
Politique du logement - parti integrante de la politique sociale
– elle concerne aussi la lutte contre la pauvreté: l’augmentation des frais de logement est une des raisons principales du nombre croissant de personnes passant sous le seuil de pauvreté (30,7% des locataires seraient concernés selon le STATEC).
– elle concerne aussi l’accueil des réfugiés : il est intolérable que le pays le plus riche d’Europe ne puisse offrir un toit digne de ce nom aux réfugiés.
– elle concerne aussi la lutte contre le problème des sans-abris (qui est étroitement lié à la pénurie de logement).
– elle concerne aussi la politique des transports: étant donné qu’un nombre croissant de personnes doit vivre éloigné de son lieu de travail, notre système de transport est de plus en plus mis sous pression.
– elle concerne aussi la politique salariale et les conditions de travail des personnes actives dans le secteur du bâtiment secoué par le travail au noir et les scandales.
– c’est pourquoi elle concerne aussi la gentrification du pays et de la Grande Région. De plus en plus de personnes à faibles revenus sont forcées à quitter le pays, car elles ne peuvent plus se permettre le luxe ‘habiter au Luxembourg’. Près de 10 000 résidents luxembourgeoise ont déjà dû chercher un logement de l’autre côté de la frontière.
À l’instar de son prédécesseur, le gouvernement actuel est visiblement incapable de proposer une stratégie cohérente et efficace pour mener une politique du logement responsable. Il ne s’agit de rien de moins que de permettre à toute personne de notre société de mener une vie correcte et digne. déi Lénk ne va plus attendre et présente donc un plan concret.